CINÉMA

« Je n’entre pas dans la peau de mon personnage, c’est le personnage qui entre dans la mienne ».

Véritable icône du cinéma, Brigitte Bardot fut une actrice inclassable, alliant des qualités sensuelles, dramatiques ou même comiques. Elle joua dans 49 films de 1951 à 1973, dont certains sont devenus culte.
Dès 1956, à l’âge de 22 ans seulement, elle est déjà célèbre avec le succès international de « Et Dieu… Créa la femme ». L’année suivante, véritable source d’inspiration, les réalisateurs se l’arrachent. Actrice majeure du cinéma français, ses meilleurs films restent des monuments du cinéma.

Ses six films cultes

Et Dieu… créa la femme, de Roger Vadim (1956)

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Elle danse frénétiquement. Elle joue. Elle est à Saint-tropez et en deviendra le mythe. Vadim crée la femme du XXe siècle.

En cas de malheur, de Claude Autant-Lara (1958)

En cas de malheur, de Claude Autant-Lara (1958)

Faire perdre la raison à Jean Gabin. Comment ?
Il suffit d’être belle à damner un saint. Et oser se mettre nue dans le cabinet de l’un des plus grands avocats de Paris.

La Vérité, d’Henri-Georges Clouzot (1960)

La Vérité, d’Henri-Georges Clouzot (1960)

Trop belle, trop libre, trop amoureuse : il faut la condamner.

Le mépris de Jean-Luc Godard (1963)

Le mépris de Jean-Luc Godard (1963)

Monument incontournable du cinéma.
Le mépris du cinéma moderne pour le cinéma classique : c’est la nouvelle vague. Le vertige des sentiments et la scène mythique de BB. « et mes fesses… »

Viva Maria de Louis Malle (1965)

Viva Maria de Louis Malle (1965)

Le merveilleux duo d’actrices prend les rênes de ce pastiche révolutionnaire dans une comédie subversive et distrayante.

L’ours et la poupée de Michel Deville (1970)

L’ours et la poupée de Michel Deville (1970)

BB. étincelle en séductrice délicieusement insupportable : un petit bonheur, léger, drôle et charmant.
Les dialogues malicieux crépitent.

« Brigitte a des pleins et des déliés. Elle peut être pathétique et caustique, nostalgique, malicieuse, acidulée, poivrée… Toute la gamme de la femme… Et jamais un milligramme de vulgarité, malgré des scénarios d’une grande faiblesse »

1967 – Serge Gainsbourg, artiste